Ready Player One




 
Réalisateur :
  Steven SPIELBERG
Acteurs :
  Tye Sheridan, Olivia Cooke, Ben Mendelsohn, ...
     
Genre :
  Science fiction
Durée :
  2 h 20
Date de sortie :
  28/03/2018
Titre original :
  Ready Player One
   
Note "critique" :
  2,75
 Classement 2018
  54 / 108

Résumé :
.O

xx
.O.
2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…
.O.

Xavier
@ @ (-)

.O.
01/04/2018
Il y a quelques années, j'aurais rigolé si l'on m'avait dit que je raterai un film de Spielberg mais je n'ai pas donné sa chance aux "Pentagon Papers" et je n'étais pas certain d'aller voir ce Ready Player One tourné sur la nostalgie des années 80... Il faut dire que depuis 2001-2002 et le doublé "A.I. Intelligence artificielle" / "Minority Report" la filmographie du réalisateur qui avait marqué mon adolescence avec "Indiana Jones et la dernière croisade", "Jurassic Park" et "Il faut sauver le Soldat Ryan" est devenue au mieux moyenne, au pire très décevante (ne me parlez pas d' "Indiana Jones 4" ou de "la Guerre des mondes").

Je n'attendais pas grand chose de ce film dont je n'avais pas vu une seule image mais j'espérais enfin un retour au premier plan de tonton Spielby. Le résultat est à l'image du film : très superficiel, la virtualité ne dépassant jamais le réel et la bonne morale finale n'amenant rien de novateur.

Enfin, revenons à nos moutons : Ready Player One est un immense hommage au monde des jeux vidéos et, plus généralement, aux années 1980-2000. Il est question des premiers ordinateurs, des premiers jeux vidéos et des surprises réservées à l'intérieur aux gamers les plus entrainés... il est question du culte du vivant avec un peudo Steve Jobs qui a réussi à faire pire que l'Iphone avec un monde virtuel type "les Sims" où toute la population semble connectée pendant que dans le réel, la vénération de sa personne ne semble connaitre aucun bémol.

Je dis "semble" car on sent bien que les scénaristes n'ont pas voulu aller trop loin dans la critique... il faut dire que le film est adapté d'un roman qui, il y a 30 ans, était un véritable écrit d'anticipation. Aujourd'hui les ordinateurs ont bien évolué, le monde virtuel aussi et le bitcoin arrive à être autant scruté que la bourse.

Il y avait matière à proposer bien plus qu'un simple film d'aventure version "fort boyard XXL". Vous ne savez pas ce qu'est un "centre de fidélité" ? On le devine mais guère plus... Vous ne comprenez pas pourquoi tous les joueurs semblent vivre dans la même ville ? Moi non plus mais ça la fiche mal pour un jeu censé être mondial ! Vous vous étonnerez que l'âge moyen du joueur soit de 14 ans alors qu'il semble demander d'avoir du temps ET de l'argent ? Rho... ne soyez pas ronchon ! Peut-être que la nullité du méchant qui laisse son mot de passe accroché sur son fauteuil et qui est vraiment une quiche en informatique vous interpellera ? Peut-être... même si des reportages au JT de TF1 ont montré que cela existait chez TV5 (https://www.nouvelobs.com/tech/20150410.OBS6850/tv5-monde-laisse-trainer-ses-mots-de-passe-devant-les-cameras.html). 

Il faut donc mettre son cerveau en mode "petit film distrayant" avant de rentrer dans la salle pour apprécier "RPO". Pourquoi pas, mais alors il faudra m’expliquer comment on peut avoir l'impression d'avoir vu un "grand film politique" - comme l'écrivent certaines critiques qui d'habitude sont plus mesurées - alors qu'on a un délire de gamin et rien de plus.

La fibre de la nostalgie est plutôt bien utilisée avec les références aux tubes des années  80 ou aux films type King Kong, Godzilla, Retour vers le futur, Terminator,  sans oublier les propres longs métrages de Spielberg (le 3ème Indiana Jones et sa série d’épreuves pour trouver le Graal). "Shining" à même le droit à un passage complet qui réjouira ceux qui sont fanatiques du film (que je dois avouer n'avoir jamais vu).

C'est mignon mais cela ne casse pas trois pattes à un canard, la vie des petits héros n'étant jamais mise en danger, la perte d'argent ne s'accompagnant pas de dommages physiques dans le monde réel. Coté énigmes, tout s'assemble, sans trop de réflexion puisque tout est centré sur la vie du créateur que nous ne maitrisons pas ("les fourmis" de Weber étaient bien plus intéressantes !).

Bref, le film tourne souvent à vide malgré les décors plein de couleurs et les mouvements de caméra toujours aussi fluides. Les dizaines d'acteurs présents à l'écran font du mouvement mais ne servent pas l'histoire bien trop centrée sur son héros bien propret. Dommage car, quand le film s'achève, le temps a souvent paru long et l'histoire bien simplette.

Bref, voici un nouveau film moyen du réalisateur, un de plus...

P.S. : si vous avez l'occasion vous pourrez peut-être découvrir le film "Avalon" et sa superbe musique (d'ailleurs qui a composé celle de RPO ? Alan Silvestri ? John Williams, revient stp !!!!)  qui a quasiment  20 ans mais qui m'a bien plus marqué avec son héroïne également appelée Ash ;-)
.O.


Première :
¤ ¤ ¤ ¤
 
Studio / Ciné Live :
# ???
.O.
Futuriste et mémoriel. Balèze. Alors : Ready? Go!
.O.


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